Centres de détentions, Petrou Ralli, comme toute prison, sont l’un des moyens dont l’État se sert pour écarter ceux qu’il ne peut ou ne veut pas assimiler et utiliser, pour punir ceux qui dérangent, pour donner l’exemple à ceux qui rêvent encore de vivre libre et dignement.
Là-bas les migrant.es sont emprisonné.es dans des conditions inhumaines sans contact avec le monde extérieur. Leur isolation totale de la société donne à leur geôlier la liberté de les abuser non-stop, physiquement et psychologiquement. Ils sont privés de nourriture, de soins de santé, d’information, de contact humain et de dignité de base. La dévaluation dont ils sont l’objet rend leur simple vie et existence jetable.
Les personnes emprisonnées et celles qui sont libres sont séparées par un mur et de quel côté on se trouve ne tient qu’à la chance – ou à la malchance – ainsi qu’aux résultats des manigances de l’État. Des centaines de prisonniers à l’intérieur de Petrou Ralli tombent sous les coups du même système d’oppression que nous qui seront devant les portes de ce trou la nuit de Mardi pour passer le cap d’une nouvelle année à leur côté.
Nous appelons à un rassemblement devant le centre de détention de Petrou Ralli la nuit de la veille du Nouvel An, mardi 31/12.
Pré-rassemblement Place St Annis à 23h30.
Accès via bus 838, Β18, Γ18 et 21 à partir d’Omonia.
Nous supportons aussi les appels pour un rassemblement devant la prison de Korydallos.
– Solidarité avec les migrant.es
– Personne n’est invisible, personne aux mains de l’État
– Jusqu’à la démolition de chaque centre de détention et chaque prison.