La population migrante se fait rabaisser et eliminer de tous côtés de sa vie. Pour échapper à la guerre et/ou la pauvreté, ils et elles marchent sur la route de l’asile par la mer et la terre, pour se retrouverdans les conditions misérables dans les camps de concentration comme Moria, où l’appauvrissement et la mort sont en général la seule voie pour elles et eux. Si ils ou elles survivent, c’est la guerre contre les flics qui les attend dans les quartiers où ils ou elles vivent et travaillent. Des meurtres et des tabassages dans les commissariats, des identifications et des arrestations qui mènent aux détentions de longue durée, des disparitions et des déportations. Au boulot, ils et elles se font exploiter sans aucune limite puisque ils et elles sont la partie invisible de la main d’oeuvre. Le sous-évaluation de leur travail s’accompagne d’une exclusion totale des infrastructures d’éducation, de santé et d’autres infrastructures générales. En même temps, l’industrie des ONGs, qui oeuvre aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des camps de concentration, est une des plus lucratives et émergentes pour le capitalisme grec. Il y a un conflit constant entre les États grec et turc, à propos de qui captera le plus de fonds en tant que gardes du corps de l’UE. Dans ces conditions, les migrant.e.s résistent et se révoltent. Dans les villes, elles et ils s’alignent et s’organisent avec le mouvement de solidarité et trouvent réfuge dans ses infrastructures. Des infrastructures de solidarité comme les squats qui étaient les logements de centaines d’immigré.e.s, squats qui sont évacués, et leurs habitant.e.s transporté.e.s dans les enfers que l’État à créer. En général, les espaces de la lutte et de la solidarité, au-delà de couvrir et satisfaire un nombre énorme de leur besoins, fonctionnent aussi comme lieux d’organisation pour les opprimé.e.s et comme une tranchée substantielle contre l’état et le capital. Les endroits de lutte, soit des squats soit des espaces publiques,
des villages ou des quartiers comme Exarchia, se sont opposés à la dégradation continue de nos vies et à la fondation d’un état policier. Commençant par le gouvernement de SYRIZA et continuant avec le gouvernement de la Nouvelle Démocratie, l’appareil du capitalisme et de l’État prévoit une reconstruction, promouvant toujours plus de plans de développement dévastateurs pour l’environnement ainsi que pour nos quartiers. Comme résultat, les mécanismes d’oppression attaquent sauvagement puisqu’ils comprennent que la population marginalisée des migrant.e.s en tandem avec les espaces de lutte et l’organisation de la population internationnale et opprimée sont un obstacle substantiel à la réalisation de leurs plans. Les intérêts commerciaux locaux et étrangers sont alignés avec les mécanismes de l’oppression, et c’est pourquoi on doit les opposer dans leur ensemble, en commençant par défendre les gens et les structures qui sont attaqué.e.s.
LUTTE COLLECTIVE SANS DISCRIMINATION NATIONALE
CONTRE LA DÉGRADATION DE NOS VIES ET LE DÉPLACEMENT DE NOS CORPS
CONTRE L’ÉTAT ET LE CAPITAL
Le 2 novembre, nous appelons les camarades de Grèce et le monde entier à faire preuve de leur solidarité et de joindre leurs voix par des appels, des manifestations et diverses actions.
Assemblée ouverte des squats, collectifs, internationalist.e.s, migrant.e.s et solidaires.